Les nombreuses applications envisagées en font un champ de recherche majeur. Le dynamisme des investissements réalisés en Europe, les progrès réalisés dans les techniques de production et les matériaux utilisés laissent présager le développement de cette nouvelle filière industrielle en France. Les applications sont très différentes et adressent à la fois des
marchés professionnels à haute valeur ajoutée et des marchés de masse
grands publics.
Le principal marché de l’électronique imprimée est porté par
l’électronique organique qui adresse préférentiellement des marchés
grands publics aux applications de masse très prometteuses (emballage
intelligent, puces RFID, écrans souples et enroulables, cellules
solaires flexibles, composants passifs, capteurs, appareils de
diagnostic médical jetables, jeux, cartes imprimées intelligentes,…).
D'autres procédés d’impression dans le domaine de l’électronique
céramique fabriquent des composants électroniques (condensateurs
multicouches, self et transformateurs, capteurs de gaz, circuits couches
épaisse, les batteries) de manière innovante et en rupture par rapport
aux technologies traditionnelles.
Le développement de l’électronique imprimée organique repose sur la
flexibilité et le faible coût de production des applications
développées. Les marchés de masse avec de grands volumes seront
certainement les premiers à être rentables.
Le marché de la RFID apparaît comme l’un des secteurs les plus
prometteurs, tout comme celui des cartes à puces, des capteurs, des
écrans ou des batteries flexibles ultraplates. Le marché des leds
organiques est également très important, les ventes d’écrans à base des
leds organiques décollent (téléphones mobiles, appareils photo
numériques et autres appareils électroniques grand public). De
nombreuses entreprises sont déjà passées à la production de masse sur ce
marché.
Le marché de l’électronique organique devrait atteindre près de 50
milliards de dollars à moyen terme avec le développement de nouvelles
applications dans des secteurs traditionnellement non intégrateurs de
composants électroniques. En prenant des parts sur multiples marchés
(santé, emballage, édition, éclairage,…) l’électronique organique va
croître de façon fulgurante.
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De multiples applications : - Médical : traçabilité de poches de sang pour s’assurer que la température est stable. Des capteurs tatoués à même la peau pour contrôler la santé d’un patient en temps réel...
- Santé : équipements portables pour la surveillance des diabétiques en temps réel à domicile.
- Pharmacie : des capteurs optiques sur des tubes pharmaceutiques pour un meilleur contrôle de formulation de médicaments, pour le contrôle de l’eau...
- Cosmétiques : patchs dermiques.
- Sécurité : l’identité sécurisée.
- Aéronautique : les constructeurs travaillent au remplacement des câbles dans un avion par des structures imprimées qui réduisent considérablement le poids des appareils...
- Automobile : les capteurs imprimés sous forme de nanofils d’argent permettront de réaliser des écrans flexibles pour l’automobile, des batteries...
- Recherche : enregistrement des codes des neurones et restitution pour redonner la possibilité de commandes de mouvement à des personnes handicapées...
- Photovoltaïque : la technologie OPV offre un éventail très large de créativité. Logistique, objets connectés, luxe...
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