L'électronique imprimée,
un impact environnemental
L’électronique imprimée apporte des opportunités d’innovation et de différentiation pour de nouvelles générations de fonctions ou de produits.
Les processus de production, à température et à air ambiants, reposent sur des dépôts additifs de matériaux de très faible épaisseur et comportent un nombre réduit d’étapes. Cette industrie fait généralement appel à des salles propres peu consommatrices d’énergie électrique et d’eau.
L’électronique imprimée contribue à un impact environnemental dans tous secteurs de marché :
. dans le transport, gain de poids donc moins de consommation, plus de fonctionnalités dans un volume réduit.
. dans le bâtiment, intégration facile aux environnements existants.
. dans l'agriculture, films photovoltaïques souples intégrables dans les serres.
. dans le luxe, packaging intelligent et recyclable.
. dans la santé, traçabilité de médicaments à moindres coûts
Les entreprises qui fabriquent les produits basés sur l’électronique
organique attachent une grande importance aux aspects environnementaux.
L’électronique imprimée laisse une faible empreinte
carbone : le procédé de fabrication s’appuie sur des solutions employées
à la température ambiante et à l’air ambiant en utilisant des matériaux
transformables en solution.
Cette industrie fait généralement appel à des salles
blanches classe 10 000 peu consommatrice d’énergie électrique et
d’eau. Les processus de fabrication reposent sur la déposition de
matériaux d’une épaisseur de seulement quelques dizaines de nanomètres
(soit de très faibles quantités de matériaux) et comportent également un
nombre réduit d’étapes (typiquement 5 à 6).
En outre, l’électronique imprimée utilise le plastique
(potentiellement recyclé ou à base de cellulose), des substrats de verre
ou des matériaux non toxiques.
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Un groupe de travail ECONOMIE CIRCULAIRE a été créé au sein d'AFELIM
Ecoles, laboratoires et industriels AFELIM se réunissent
désormais très régulièrement pour travailler le sujet de l’économie
circulaire sur la chaîne de valeur de l’électronique imprimée. Pour
cette première réunion, plus d’une vingtaine de membres ont participé.
Les attentes de ce groupe de travail ECONOMIE CIRCULAIRE
sont essentiellement des échanges d’informations pour apporter des
solutions concrètes, fédérer l'intérêt commun des membres AFELIM et
développer des projets collaboratifs.
Il s’agit de structurer une approche globale et d’établir
rapidement un état des lieux du recyclage et de l’analyse du cycle de
vie de la chaîne de valeur : matériaux, substrats, procédés, produits
(fin de vie, recyclabilité, revalorisation des matériaux et substrats,
…) afin d’introduire l’économie circulaire dès la conception du produit.
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